Actions syndicales possibles chez Proximus

La grogne règne au sein du personnel de Proximus, écrivions-nous cet été. Après consultation du personnel, la coupe est pleine pour le syndicat LBC-NVK (la plus grosse centrale de la CSC flamande). Ce dernier exige donc des négociations avec la direction sous peine d’actions.

La grogne règne au sein du personnel de Proximus, écrivions-nous cet été. Après consultation du personnel, la coupe est pleine pour le syndicat LBC-NVK (la plus grosse centrale de la CSC flamande). Ce dernier exige donc des négociations avec la direction sous peine d’actions.

Qu’il s’agisse d’offshoring (sous-traitance dans des pays à bas salaire) des emplois des informaticiens indépendants ou de l’intégration de l’entreprise dans Belgacom, cela coince actuellement entre le personnel et la direction de Proximus.

“Depuis mars 2007, les délégués tentent, par le biais d’une concertation constructive, de défendre les intérêts des collègues touchés”, déclare-t-on chez LBC-NVK. “Aujourd’hui, nous ne pouvons que constater que la direction se réfugie derrière la nouvelle structure matricielle (une structure complexe prévoyant à l’avenir le regroupement de Proximus, Belgacom, Telindus, Telindus Sourcing et Skynet, NDLR). (…) Malgré ces changements structurels mûrement réfléchis, la direction n’est manifestement pas en état de donner une vision claire des perspectives d’avenir de Proximus. La direction ralentit à tout bout de champ la concertation sociale en avançant le raisonnement spécieux qu’elle ne possède ‘aucun mandat’ dans la nouvelle structure matricielle.”

Une consultation du personnel indique très clairement, selon le syndicat, que l’insécurité de l’emploi est grande et que les collaborateurs sont prêts à des ‘actions ludiques’. La direction doit choisir, dit-on encore: “Soit elle opte résolument pour un modèle de concertation constructive – notre choix – soit elle choisit un modèle conflictuel?”

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire