Citrix entend intégrer tous vos appareils et applis dans un seul et même portail

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Pieterjan Van Leemputten

Tout sur n’importe quel appareil. Tel est en résumé ce que Citrix souhaite proposer avec sa nouvelle Workspace App. “Tout ce dont vous avez besoin pour être productif dans un seul et même environnement”, comme l’entreprise l’indique.

Il s’agit ici d’un portail donnant accès à toutes vos applis, contenus et contacts se trouvant sur chaque appareil combiné à la Workspace App. En tant qu’utilisateur final, vous verrez s’afficher une sorte de panneau de contrôle reprenant l’ensemble des appareils connectés (ordinateurs portables, desktops, smartphones,…) et à partir de là, l’outil agrégera toutes les données et l’accès aux applis.

L’entreprise a présenté sa Workspace App lors de sa conférence Citrix Synergy organisée à Anaheim, où elle notamment procédé à la démonstration d’un fichier Photoshop qui s’ouvre directement dans un Photoshop virtuel à partir du portail de l’appli. D’autres démos ont montré comment transférer automatiquement des présentations pour approbation, ou comment copier aisément un fil e-mail dans Slack, pour en analyser le contenu.

D’origine, Citrix offre un tas d’intégrations avec des acteurs en vue comme par exemple Office 365, Slack, Box, Dropbox, Oracle, ServiceNow, DocuSign et AWS. L’entreprise proposait déjà la virtualisation d’applis, qui est à présent étendue avec SaaS.

L’appli sera disponible dans les trois prochains mois. Par souci de clarté, il s’agit ici d’un agrégat de services Citrix. Il n’est donc pas question de pouvoir ajouter à l’appli des applis individuelles ou des appareils non connectés à un élément de virtualisation ou d’accès à distance de l’entreprise.

La Workspace App promet un ‘single sign-on’ supportant notamment l’authentification à deux facteurs et la reconnaissance faciale. Ce dernier point ne s’appliquera cependant pas à chaque appareil. C’est ainsi que le Chief Product Officer PJ Hough a indiqué que le but n’était pas d’offrir un accès aux appareils dotés d’une reconnaissance faciale moins avancée et donc susceptibles d’être trompés au moyen d’une photo ou d’un masque. Mais l’entreprise espère que la technologie pourra être utilisée toujours plus largement au fil des ans.

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