GoPro supprime encore un cinquième de son personnel

Nick Woodman, fondateur et CEO de GoPro. © Reuters
Els Bellens

GoPro est sur le point de supprimer encore 270 emplois, après avoir annoncé fin de l’année dernière déjà le licenciement de quelque deux cents collaborateurs. Le fabricant des mini-caméras d’action bien connues espère ainsi renouer avec la rentabilité.

Cette annonce survient, après que l’entreprise ait publié ses prévisions de rentrées pour le premier trimestre de l’année. Elle s’attend du reste à engranger du bénéfice. La nouvelle phase de licenciements s’ajoute à celle de cent personnes en janvier de l’année dernière, mais aussi, répétons-le, à celle de deux cents travailleurs en novembre 2016. Fin de l’an dernier, GoPro comptait quasiment 1.600 collaborateurs. C’est donc quasiment un cinquième d’entre eux qui vont être concernés par la nouvelle phase de licenciements. Pour l’entreprise, les coûts devraient diminuer à peu près du même ordre de grandeur. “Nous voulons que l’assise financière de GoPro soit aussi solide que le sont nos produits et notre marque”, déclare Nick Woodman, CEO de GoPro, à ce propos dans un communiqué.

GoPro doit affronter la forte concurrence des caméras bon marché provenant d’Asie. Ces derniers mois, l’entreprise a de ce fait présenté des résultats trimestriels décevants. De plus, elle a dû rappeler son premier drone, le Karma, et a vu son chiffre d’affaires être mis sous pression en raison de problèmes de production. La nouvelle a été accueille favorablement par les investisseurs. Le cours de l’action GoPro a crû de quelque dix pour cent après l’annonce. Selon le site d’actualité Forbes, les licenciements toucheraient surtout les départements de réalité virtuelle et de diffusion de l’entreprise. GoPro se focaliserait ainsi sur ses caméras et son drone.

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