Le FBI aux prises avec des téléphones cryptés

© Reuters

Les autorités américaines doivent faire face à des informations cryptées sur des smartphones. C’est ainsi qu’elles ne sont pas encore parvenues à accéder au téléphone du tueur Devin Patrick Kelley, qui a récemment abattu 26 personnes au Texas.

“Nous faisons le maximum pour avoir accès à ce téléphone”, a déclaré Christopher Combs du FBI à ABC News. On ne sait pas encore clairement de combien de temps les experts auront besoin pour pirater l’appareil. “Cela peut se faire demain, la semaine prochaine ou dans un mois”, a ajouté Combs. “Nous ne le savons pas encore.”

Selon le fonctionnaire, il arrive toujours plus souvent que les services de police ne réussissent pas à accéder aux informations contenues sur des smartphones. Combs n’a pas révélé quel appareil Kelley utilisait: “Je ne vais pas crier sur tous les toits quel téléphone il faut acheter.”

Pas d’accès à 7.500 smartphones

Les autorités américaines sont depuis assez longtemps déjà aux prises avec des criminels qui cryptent leurs communications. Le ministre Jeff Sessions (Justice) avait déclaré plus tôt ce mois-ci que l’année dernière, le FBI n’avait pas réussi à accéder à quelque 7.500 appareils mobiles. Il se plaignait en outre que les entreprises technologiques en faisaient trop peu pour offrir du support aux services de police.

Sessions avait cité la fusillade de Garland en guise d’exemple. Deux extrémistes y avaient ouvert le feu en 2015 lors d’une exposition de cartoons sur le prophète Mohammed. L’un de ces hommes aurait envoyé plus d’une centaine de messages à un terroriste à l’étranger. “Mais nous ne savons pas ce qu’il lui a dit car les messages étaient cryptés”, selon ministre.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire