Les applications numériques du gouvernement fédéral en forte croissance

© Aurore Belot/Belgaimage

Le nombre d’interactions numériques entre les citoyens et le gouvernement fédéral a plus que doublé depuis le début de cette législature. Voilà ce qui ressort du nouveau Digital Transformation Dashboard présenté par le ministre en charge de l’agenda numérique Alexander De Croo (Open Vld).

L’application numéro un absolu en quantité d’utilisateurs est Tax-on-Web, la déclaration fiscale des personnes physiques en ligne, avec le nombre record de 5,8 millions d’utilisateurs l’année dernière.

Le nombre de visiteurs du site portail MyBelgium a, entre fin 2014 et l’été 2017, crû de plus de 240 pour cent à 63.707 utilisateurs. Grâce à ce site, les citoyens et les entreprises peuvent en quelques clics de souris obtenir un aperçu de leurs dossiers personnels auprès du gouvernement fédéral. Durant la même période, le nombre d’utilisateurs de Police-on-Web (le site où vous pouvez notamment introduire des plaintes en ligne) a augmenté de 173 pour cent à 6.292 utilisateurs.

Les enregistrements de naissances en ligne ont plus que doublé

eBirth, l’application d’enregistrement des naissances en ligne auprès de l’Etat Civil par les prestataires de soins, a connu plus qu’un doublement, puisque le nombre d’enregistrements est passé de 27.363 fin 2014 à 41.356 à l’été 2017.

Pour les entreprises, BizTax est l’application publique en ligne la plus utilisée. Plus de trois millions d’entreprises belges y ont aujourd’hui recours pour leur déclaration fiscale des sociétés, soit quatre fois plus qu’il y a trois ans.

Révolution numérique

Le Service pour une Simplification Administrative a déterminé qu’en 2016, la numérisation des pouvoirs publics a généré 32,4 millions d’euros d’économies pour les citoyens et les entreprises. “Nous n’en sommes encore qu’au début d’une révolution numérique au niveau gouvernemental”, explique le ministre De Croo dans un communiqué de presse. “Grâce à l’introduction de l’eBox, les citoyens et les entreprises pourront à partir du printemps prochain suivre en un seul emplacement toutes leurs communications numériques avec les pouvoirs publics. Voilà qui ne fera que donner une impulsion supplémentaire à la numérisation gouvernementale et surtout à son utilisation.”

En retrait

Si on compare notre situation avec celle d’autres pays, on observe cependant que nous sommes loin d’être les meilleurs de la classe. Sur le plan de l’interaction en ligne avec les autorités, notre pays se classe à la dixième place du classement européen, selon le baromètre numérique 2017.

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