Faciliter le recrutement au maximum

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Une plate-forme de recrutement dans votre… poche de pantalon: voilà ce que la jeune entreprise flamande Seal Jobs veut être. Car parfois, il ne faut rien de plus qu’une appli qui regroupe chercheurs d’emploi et employeurs.

En fait, tout le processus des agences d’intérim et toute la paperasserie correspondante ne sont pas vraiment nécessaires, du moins pas pour une grande partie des emplois. Voilà ce dont ont pris conscience les fondateurs de Seal Jobs, qui ont voulu ramener le processus à une plate-forme de ‘matchmaking’ (correspondance). Quiconque cherche un emploi, est invité à y cliquer, et quiconque a besoin d’un nouveau collaborateur, le trouvera d’un simple post. Sans qu’un intermédiaire ne doive se charger des candidats, offres d’emploi et CV. Par le chat (clavardage) et la vidéo, et sur base d’une évaluation des candidats, un contact direct est établi avec des travailleurs potentiels.

“Il existe suffisamment d’emplois qui ne nécessitent guère de briefing ou de formation et qui trouvent donc aisément preneurs”, déclare Yannick Van der Gucht, CEO de Seal Jobs. “Dans l’horeca, évidemment, mais aussi dans la vente au détail, où il y a pas mal de travaux simples à effectuer. Ici, il n’y a pas besoin de recourir à une agence d’intérim car ces jobs peuvent trouver preneurs de manière nettement plus rapide.”

Aussitôt dit, aussitôt fait. Les informaticiens à l’initiative de Seal Jobs ont créé il y a quelques mois une plate-forme en ligne sur laquelle des employeurs postent leurs places vacantes, et où des candidats peuvent s’enregistrer. Du pur ‘matchmaking’ donc, ce qui initialement n’était qu’une partie de l’idée. “Nous avions au départ pensé à reprendre aussi le ‘payroll’ (salaires) et les contrats sur notre plate-forme, mais nous avons vite compris que nous faisions fausse route car beaucoup d’entreprises disposent déjà de partenaires fixes en la matière. Nous avons dès lors récemment misé à fond sur l’aspect ‘correspondance’. Et ce choix s’est avéré le bon: depuis lors, le nombre de clients est en hausse, ce qui ne signifie pas que le payroll ne puisse pas refaire son apparition dans une phase ultérieure.”

Après six mois de rodage, le compteur en est aujourd’hui à quelque 450 employeurs qui recourent à Seal Jobs pour combler leurs places vacantes. Par ailleurs, 7.500 chercheurs d’emploi environ se sont inscrits sur la plate-forme. Et ces nombres ne font que croître. “Chaque semaine, quelque trente à quarante entreprises viennent s’y ajouter”, affirme Van der Gucht. “A présent que le marché est prêt, nous voulons progresser nettement. A cette fin, nous allons surtout miser sur le marketing en ligne et du côté des employeurs, nous serons principalement présents aux salons horeca et à d’autres événements importants. Nous entendons surtout convaincre les grandes chaînes car il est important que nous puissions proposer un gros volume d’offres d’emploi, afin d’attirer le plus de candidats possibles sur la plate-forme.”

Après que Vivaldis Interim ait en juin 2016 investi 500.000 euros dans la toute nouvelle entreprise – “Ils ont vu en nous un parfait complément de leurs activités hors ligne”, selon le CEO de Seal Jobs -, l’entreprise se prépare donc à présent à financer sa future expansion. “Nous voulons en effet conquérir le marché belge dans les plus brefs délais, puis nous tourner vers l’étranger”, poursuit-il. “En fin de compte, il s’agit d’un modèle très évolutif qui peut nous permettre de nous étendre rapidement.”

Seal Jobs

Siège social: Temse

Nombre d’associés: 3

A la recherche de capital supplémentaire?: Oui, une phase de série A est en préparation.

Site web:www.seal-jobs.com

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