Les entreprises réagissent trop lentement aux requêtes GDPR

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Pieterjan Van Leemputten

La majorité des entreprises ne réagit pas ou trop lentement à la demande de visionnement ou de transmission de données personnelles. Les firmes européennes font même encore moins bien que les autres.

Quelque septante pour cent des entreprises réagissent trop lentement, voire pas du tout à ce genre de requête. Pourtant, toute firme active dans l’UE est obligée de le faire depuis l’introduction du GDPR.

Voilà ce qu’a découvert Talend, qui édite des logiciels d’intégration de données massives (big data) et de nuages. L’éditeur a effectué un test auprès de 103 entreprises soit actives dans l’UE, soit y possédant une filiale et ce, entre juin et début septembre.

Ce qui est étonnant, c’est que seuls 35 pour cent des entreprises européennes ont réagi à la demande faite. Pour ce qui est des firmes non-européennes (qui doivent aussi respecter le GDPR, puisqu’elles sont actives aussi en Europe), on en est à cinquante pour cent.

Parmi les entreprises, ayant réagi, 65 pour cent ont eu besoin de plus de dix jours. En moyenne, les entreprises ont réagi au bout de 21 jours. Le délai légal est fixé à un mois. 22 pour cent des entreprises ont toutefois réagi dans les 24 heures.

L’enquête de Talend a certes été réalisée à petite échelle, mais en différenciant les secteurs. Elle affirme ainsi que ce sont les entreprises de vente au détail qui obtiennent le plus piètre score, puisque 76 pour cent d’entre elles n’ont pas réagi, et que ce sont les fournisseurs de services financiers qui se sont le plus distingués avec 50 pour cent de réactions. Parmi les firmes qui ont réagi le plus rapidement, on trouve principalement des fournisseurs de services numériques, des acteurs mobiles, des banques en ligne et des entreprises ICT.

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