Suppression temporaire de la ‘digitaxe’ européenne

Les adeptes d'une 'digitaxe', comme le président français Emmanuel Macron, espéraient, lors des élections européennes du mois de mai, pouvoir démontrer aux citoyens que l'Europe entend se libérer de la frustration engendrée par les avantages fiscaux accordés aux entreprises technologiques. © AFP

Les ministres des finances des pays membres de l’UE ont provisoirement mis au frigo l’introduction d’une taxe européenne sur le chiffre d’affaires et le bénéfice pour les grandes entreprises internet. La Roumanie, qui assure la présidence de l’UE jusqu’en juillet, ne mettra plus la question à l’agenda d’ici là, selon le ministre Eugen Teodorovici.

L’UE va plutôt privilégier un accord à l’échelle internationale, qui devrait être l’apanage de l’OCDE, l’organisation pour la collaboration de 36 pays prospères. A défaut d’un accord en 2020, l’UE en reviendra à son projet initial, selon la Commission européenne.

Les pays membres de l’UE ont tergiversé des mois sur une proposition de la Commission relative à une ‘digitaxe’ conjointe. En décembre, Paris et Berlin avaient mis sur la table un compromis en vue d’introduire une taxe temporaire de 3 pour cent sur la vente de publicités numériques. Mais dans le cadre du projet initial, il était prévu que la vente de données et les activités des plates-formes en ligne soient également taxées.

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