Cette startup poursuit sa croissance à San Francisco après un rachat par sa direction

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Magali De Reu Magali De Reu est journaliste indépendante.

La jeune entreprise louvaniste Lynxcare a le vent en poupe. A peine un an après que l’entreprise ‘healthtech’ de Georges De Feu et Dries Hens ait rejoint San Francisco, elle a pu accueillir ses deux premiers clients importants. Elle entérine à présent aussi un rachat par sa direction.

L’entreprise LynxCare fondée en 2015 est spécialisée en text mining (fouille de textes) et en intelligence artificielle pour le traitement de dossiers. Son objectif est d’aider les médecins et les hôpitaux à traiter des notions à la fois plus rapidement et à grande échelle en vue d’optimaliser les trajets de soins. A l’entendre, le corps médical peut ainsi se concentrer davantage sur la fourniture de ‘soins plus humains’.

Soins de santé américains

Lorsque De Feu et Hens sont partis à San Francisco à l’automne 2017 avec 1,2 million d’euros de capital supplémentaire, ils n’avaient que des clients européens. Aujourd’hui, LynxCare a réussi à convaincre de sa valeur ajoutée deux clients américains en vue. L’un d’eux est la Stone Clinic, une clinique orthopédique réputée. “Le système américain de soins de santé joue tant à notre avantage qu’à notre désavantage”, explique De Feu. “En Belgique, les soins médicaux sont une évidence, mais aux Etats-Unis, ils ne sont pas accessible à tout un chacun. Par ailleurs, les hôpitaux disposent de sérieux budgets à investir dans l’innovation.”

A l’entendre, LynxCare est parvenue ces neuf derniers mois à convertir des projets-pilotes en clients payants. Selon la startup cela est dû en grande partie à son réseau. “A San Francisco, tout tourne autour de vos connaissances”, ajoute De Feu. “C’est ce que nous observons, surtout depuis que nous avons rejoint l’accélérateur local The Alchemist.”

Poursuivre la croissance via un rachat par la direction

De Feu a aussi annoncé avoir désintéressé deux investisseurs précoces de San Francisco. “A un moment donné, il faut décider de poursuivre la croissance ou de laisser tomber”, affirme-t-il. “Nous, nous voulons surtout continuer de progresser. Nous faisons donc tout pour y arriver.”

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